Les tendances graphiques suivent des cycles : le minimalisme succède au maximalisme, la nostalgie à l’innovation, le monochrome aux couleurs éclatantes, et ainsi de suite. Le design en 2025 reflète une tension croissante entre deux forces opposées : le rejet de la stérilité numérique et le retour à l’ornementation.
D’un côté, on observe un mouvement vers l’imperfection, la texture et la tactilité. De l’autre, des visuels audacieux et frappants font leur grand retour. Découvrez les tendances graphiques en vogue et celles qui pourraient émerger dans les années à venir.
Les principales tendances graphiques de 2025
Les bouleversements esthétiques se classent rarement de manière nette : les éléments d’un mouvement se mélangent à un autre, et ce qui commence comme une expérience de niche peut rapidement devenir un incontournable du marché de masse. Les cinq tendances graphiques émergentes que nous vous présentons dans cet article offrent un aperçu de la direction que prennent les choses, chacune répondant aux mêmes tensions sous-jacentes à sa manière.
Les gribouillis
Dans un monde où chacun peut générer des illustrations impeccables d’un simple clic, la chose la plus rebelle qu’un designer puisse faire est de dessiner quelque chose de laid. Le gribouillis informe est le rejet délibéré du poli : dessiné à la main, imprécis et souvent à la limite du grossier. Mais contrairement aux esthétiques naïves ou à l’art populaire du passé, il ne s’agit pas là d’un style charmant. Exit les textures de crayon fantaisiste et les coups de pinceau faussement imparfaits. Au lieu de cela, le gribouillage s’appuie sur une forme très spécifique de désordre qui n’a pas grand-chose à voir avec un croquis artistique. Ces formes brutes et irrégulières rejettent l’élégance au profit d’un élan qui semble purement instinctif, imitant la main humaine non entraînée.
Éléments clés :
- Tracé lâche et tremblant. Des écritures et dessins vacillants et inégaux, qui semblent précipités ou instables.
- Origine numérique. Un style de dessin numérique qui rappelle les gribouillis au doigt sur iPad ou à la souris sur Paint.
- Une approche minimaliste. Des palettes de couleurs noir et blanc ou des arrière-plans unis pour faire ressortir les gribouillis.
L’intelligence artificielle générative s’est remarquablement améliorée pour imiter les matériaux du monde réel : faux tableaux à l’huile, croquis au crayon réalistes, art populaire texturé. Ce qu’elle peine à reproduire, c’est justement les maladresses et la paresse des humains. L’IA peut répliquer parfaitement un dessin au fusain, mais il est plus difficile de lui faire produire un semblant de gribouillis fait en deux secondes sur Paint. Ce dernier nous rappelle l’immédiateté des outils numériques tout en combattant leur précision infaillible. L’effet est brut et faussement gauche. Bien sûr, ces choix sont hautement intentionnels.
Cette esthétique apparaît dans le branding et le packaging, et est souvent associée à un minimalisme frappant pour accentuer le contraste entre le design soigneusement élaboré et l’exécution délibérément négligée. La marque de soins de la peau Radford et la marque de probiotiques Good Sh*t s’engagent encore plus dans cette esthétique, avec des logos et des emballages qui semblent presque agressivement peu soignés, comme les dessins qu’on retrouverait sur des tables au collège, mais associés à des polices sans empattement propres et contemporaines et à un espace blanc ample pour s’assurer que le public comprend que ce choix est évidemment fait exprès.
L’agence de design Saint Urbain a réalisé un travail pour le groupe de restaurants Emmy Squared Pizza mettant en avant des mascottes avec des traits vacillants et disproportionnés, rappelant un projet d’art plastique de maternelle. Alex Ostroff, directeur créatif chez Saint Urbain, explique que la tendance s’affirme « sûrement en réponse à l’IA et à la volonté d’afficher un design qui semble indéniablement humain. De plus, la nourriture et les boissons sont plus personnelles que les produits de tout autre secteur ; nous sommes tellement attachés émotionnellement à nos souvenirs alimentaires. Pour Emmy Squared, notre client avait exprimé un intérêt pour des “cannibales de pizza bizarres”, et nous avons simplement suivi cette idée. Nous voulions qu’ils ressemblent à quelque chose qu’un enfant au sens créatif étrange aurait dessiné sur une nappe pendant qu’il s’ennuyait au dîner avec ses parents. »
Scrapbooking structuré
Les designers ont toujours aimé conserver des choses, mais ce n’est que récemment que le fait de conserver plein de choses a commencé à être considéré comme un design en soi. La tendance émergente du scrapbooking structuré est très clairement un truc de designers. C’est visuellement précis, méthodique et soigneusement organisé, en se concentrant sur la préservation des moments et la collecte de références. Les éléments découpés et les textures physiques sont superposés de manière intentionnelle : le papier est déchiré juste comme il faut, et les autocollants et les tampons sont placés délibérément, l’aléatoire est faussement joué.
Éléments clés :
- Textures de papier superposées. Bords déchirés, éléments collés, et découpes numériques disposées avec précision.
- Graphismes de type tampon et autocollant. Sceaux rappelant des timbres, décalcomanies ovales et faux autocollants ajoutant de la structure.
- Compositions en médias mixtes. Mélange de photographies, de tickets scannés et d’éléments dessinés à la main.
Un des éléments clés qui distingue le scrapbooking structuré est son utilisation de décalcomanies, de tampons, d’autocollants et de ruban adhésif, non seulement comme embellissements, mais comme outils de composition. Ces éléments fournissent un cadre, ancrant le texte ou l’imagerie tout en ajoutant une dimension tactile. Les sceaux tamponnés, les faux timbres et les décalcomanies ovales créent un sentiment d’authenticité, renforçant l’idée qu’il s’agit d’une collection soigneusement organisée plutôt que d’un collage aléatoire. Le ruban adhésif, qu’il soit numérique ou réel, apparaît comme un motif visuel, parfois net et graphique, parfois translucide et superposé sur des images comme s’il était physiquement collé à la page.
L’identité de marque créée par Porto Rocha pour Tudum, la plateforme éditoriale de Netflix, s’appuie sur un collage éclectique dans le monde numérique, fusionnant des matériaux d’impression vintage, des textures scannées et des découpes audacieuses dans une esthétique énergique, de tendance à la fois très archiviste et contemporaine.
Le scrapbooking structuré joue avec la réalité. Il mélange le numérique et l’analogique de manière transparente pour donner une ambiance à la fois intemporelle et actuelle. Son adoption de textures physiques et de souvenirs éphémères superposés s’inscrit dans un intérêt plus large pour la responsabilité environnementale et l’attrait pour le fait main, tandis que son approche éditoriale soignée se prête naturellement à la mise en avant de produits. Après tout, les scrapbooks tendent à refléter ce que les gens apprécient. Cela rend la tendance particulièrement efficace pour les marques cherchant à créer des expériences de vente au détail et des emballages visuellement engageants et tactiles.
Minimalisme maximal
Après quelques années à osciller entre le minimalisme chic des années 2010 et le maximalisme post-COVID dopé à la dopamine, le « minimalisme maximal » tente de trouver un équilibre entre les deux. Cette tendance vise à capturer à la fois le luxe discret et l’excès extravagant en faisant un mouvement audacieux et expressif, tout en gardant le reste sous contrôle. Il pourrait s’agir d’un logo original et percutant sur un emballage autrement spartiate, d’un style d’illustration excentrique unique au sein d’un design épuré, ou encore d’une photo surdimensionnée qui occupe l’espace tandis que le reste est sobre et tiré à quatre épingles.
Éléments clés :
- Typographie surdimensionnée et audacieuse. Une grande typographie confiante comme pièce maîtresse du design.
- Points focaux forts avec des mises en page maîtrisées. Un seul élément à fort impact, équilibré par de l’espace négatif.
- Styles de typographie contrastés. Association de polices épaisses ou décoratives avec des polices sans empattement simples et épurées.
Les marques adoptent cette approche car elle rend le minimalisme moins générique et le maximalisme plus accessible. Trop dépouillé, un design risque de paraître corporate et sans âme ; trop bruyant, il submerge le public. Contrairement à un minimalisme laid, qui réduit tout à la stérilité, le minimalisme maximal trouve un juste milieu, juste assez de personnalité sans sacrifier la clarté. Il reflète également un rejet croissant des designs de marque sans personnalité ni saveur. Le design devient plus expressif, mais reste contrôlé.
La typographie est souvent le champ de bataille par excellence. L’essor des grands logos de marques et de la typographie surdimensionnée, surtout dans le design web, où les marques adorent placer un énorme logo dans le pied de page, reflète cette tension entre retenue et excès. Le travail de Second Marriage Studio pour Besties, une marque de cosmétiques pour adolescents, illustre cette tendance : le logo multicolore est bruyant et ludique, mais il s’inscrit dans un système épuré, avec un emballage d’une seule couleur, une typographie sans empattement simple et peu de désordre visuel.
« Je trouvais la tendance minimaliste si triste », explique Erin Rommel, directrice créative de Second Marriage Studio. « Oui, il en est sorti certains designs beaux et intemporels, mais quand chaque nouvelle marque D2C s’est mise à avoir une typographie sans empattement propre et une palette pastel poussiéreuse, cela a commencé à tourner au manque d’imagination. Nous avons appelé ça le “minimalisme zombie”, les designs devenaient interchangeables et sans âme. La simplicité se marie bien avec l’étagère de la salle de bain, mais la personnalité d’un produit est ce qui le rend attachant, et les excentricités sont adorables. Je ne veux pas les éliminer pour me sentir en sécurité sur mes designs. »
De même, l’identité de marque de Caleb Vanden Boom Studio pour Clue Perfumery s’appuie sur un logo d’affichage excentrique et connecté qui domine l’étiquette, tandis que tout le reste reste propre et maîtrisé. Ce type de design fonctionne car il est confiant sans être écrasant : une seule déclaration, à laquelle on laisse l’espace pour se démarquer.
Hypercouleur
2025 signe le retour en fanfare de la couleur. Les palettes atténuées et les neutres de bon goût laissent place à des teintes hyper-saturées, des contrastes saisissants et des combinaisons de couleurs artificielles, presque radioactives. Contrairement à la hardiesse soigneusement réfléchie du minimalisme maximal, qui fait un seul grand mouvement dans une mise en page autrement maîtrisée, l’hypercouleur surfe à fond sur l’excès. Elle associe des couleurs qui ne devraient pas fonctionner ensemble, pousse le contraste à ses limites et s’engage pleinement dans des palettes énergétiques qui ne laissent personne indifférent.
Éléments clés :
- Saturation audacieuse. Des teintes vives comme les verts, les violets et les roses.
- Utilisation à fort impact de la couleur. La palette devient le point focal du design.
- Compositions ludiques. Des couleurs piquantes équilibrées par d’autres choix audacieux.
Cette tendance a beaucoup en commun avec les palettes de couleurs d’antan : l’emballage aux couleurs acides et brillantes des biens de consommation des années 80, les couleurs audacieuses des couvertures des livres Chair de Poule, les teintes grotesques et exagérées des cartes à collectionner… Bien que l’hypercouleur puisse évoquer l’enfance, ce n’est pas vraiment une question de nostalgie. Elle reflète plutôt la manière dont la couleur opère dans la culture numérique contemporaine : des écrans ultra-saturés, des paysages de rêve générés par IA et des filtres sur les réseaux sociaux qui poussent les teintes dans l’hyperréalité.
Le branding de Heyday Canning, conçu par Outline, s’inscrit dans la tendance hypercouleur avec des palettes riches et ton sur ton qui font écho au design des années 1950 et 1960 tout en restant audacieuses, ludiques et contemporaines. On peut aussi citer le travail de Earthling Studio pour la marque de thé glacé Halfday qui adopte des couleurs vives et éclatantes pour canaliser l’énergie explosive du branding des boissons des années 1990, mis à jour pour le consommateur moderne et soucieux de sa santé. Et dans le monde du sport, le paddle Invader de Brethren Design pour Bread & Butter Pickleball utilise des verts et des violets radioactifs qui rappellent les substances gluantes des films d’extraterrestres.
L’hypercouleur est particulièrement efficace dans les biens de consommation, où l’emballage doit se démarquer à la fois en magasin et entre les mains des influenceurs. Ces palettes ne sont pas seulement accrocheuses, elles sont conçues pour l’engagement. Les teintes néon et les contrastes extrêmes se photographient bien, ressortent sur les fils des réseaux sociaux et prospèrent dans le monde hautement visuel du marketing digital. Si une couleur semble un peu trop forte à l’écran, peut-être que c’était précisément l’effet recherché.
Historicisme étrange
Le XVe siècle a la cote en ce moment. Les designers puisent toujours plus loin dans le temps pour s’inspirer. Ils délaissent les visuels rétro et l’esthétique fifties pour quelque chose de plus étrange, plus sombre et beaucoup, beaucoup plus ancien. La typographie en lettres gothiques, les motifs semblables à des tapisseries et l’ornementation complexe font leur apparition dans le branding, l’emballage et les identités visuelles, créant un langage graphique qui rappelle des temps lointains, mais pas entièrement ancrés dans une seule époque.
Contrairement aux esthétiques bien usées des années 1960, 1970 et 1980, cette tendance s’appuie sur des références qui semblent intactes, obscures et riches en symbolisme. Plutôt que de simplement emprunter d’anciens styles, les designers construisent de nouveaux langages visuels à partir de fragments du passé, remixant l’histoire en un résultat inconnu mais évocateur. Résultat : un branding et des identités visuelles qui dégagent une histoire et de l’histoire, qu’elle soit réelle ou inventée.
Éléments clés :
- Typographie en lettres gothiques et baroques. Polices inspirées du gothique avec des détails ornés.
- Motifs denses semblables à des tapisseries. Arrière-plans hautement décoratifs avec des ornements complexes.
- Couleurs sombres et atténuées. Bruns riches, verts profonds, ors fanés et rouges désaturés ont la part belle.
Le projet Gossip et la typographie de Deborah Khodanovich associent une lettre gothique pixelisée à des illustrations inspirées de la broderie, en fusionnant les traditions typographiques médiévales avec des esthétiques numériques. Cette tendance s’étend au-delà du design graphique et conquiert la mode et les intérieurs, comme le costume d’armure inspiré de Jeanne d’Arc de Chappell Roan aux MTV Video Music Awards 2024, les graphismes de tournée médiévale de Halsey, et la récente percée de la cotte de mailles dans le design d’intérieur.
Une partie de cette résurgence est une réaction à l’effet d’aplatissement des esthétiques numériques modernes. Les tendances graphiques étant devenues de plus en plus épurées, dominées par le minimalisme, les formes géométriques, les polices sans empattement et les visuels générés par IA, une demande croissante de complexité, d’ornementation et d’un sens du toucher humain se fait sentir. L’historicisme étrange répond généreusement à cette demande. Son attrait réside dans sa capacité à porter plusieurs significations à la fois : héritage et rébellion, permanence et décomposition, illumination et obscurité.
Comment intégrer les tendances graphiques dans votre stratégie visuelle
- Résolvez un problème
- Faites des associations
- Alignez-vous sur votre stratégie de marque
- Adoptez-les pleinement
Quelles tendances vont perdurer ? Lesquelles seront déjà dépassées d’ici la fin de l’année ? Et comment les designers s’en emparent-ils sans perdre leur propre style ?
Rien de mieux que de se précipiter sur chaque nouvelle tendance de design si vous voulez rendre votre travail instantanément daté. Au lieu de poursuivre des esthétiques simplement parce qu’elles sont partout, voici comment utiliser les tendances de 2025 de manière intentionnelle et originale :
1. Résolvez un problème
Avant d’utiliser une tendance, demandez-vous si elle améliorera votre design ou si elle le rendra simplement différent. Les meilleures tendances résolvent un problème. Le scrapbooking structuré, par exemple, n’est pas qu’une esthétique, c’est aussi un moyen efficace d’ajouter de la tactilité et des couches visuelles à des compositions numériques autrement plates. Le minimalisme maximal, quant à lui, pourrait permettre de garder le design propre et lisible tout en y injectant de la personnalité. Réfléchissez à ce que vous voulez que votre marque exprime, cela vous guidera vers les tendances les plus utiles pour vous.
2. Faites des associations
Un grand design naît souvent au carrefour de plusieurs influences. Si quelque chose est directement identifié comme en tendance, cela n’aura pas l’air authentique et rafraîchissant. Au lieu de copier les tendances telles quelles, mélangez-les avec des références inattendues. Que se passe-t-il si vous combinez les teintes à fort impact de l’hypercouleur avec la structure rigide de la typographie suisse ? Ou si vous fusionnez la bizarrerie médiévale de l’historicisme étrange avec des photos que vous avez prises à l’appareil photo numérique ? La meilleure façon d’utiliser les tendances est souvent de les remixer et de les combiner pour créer quelque chose d’inattendu.
3. Alignez-vous sur votre stratégie de marque
Toutes les tendances ne conviennent pas à toutes les marques. Une entreprise fintech propre et corporate n’a pas grand-chose à faire avec une esthétique d’historicisme étrange, et une marque de luxe à l’ancienne pourrait avoir l’air ridicule en adoptant l’esthétique gribouillis. Mais une marque de mode qui souhaite casser les codes ? Une startup tech qui cherche à se démarquer ? Celles-là pourraient trouver quelque chose d’inattendu dans ces tendances. L’hypercouleur, par exemple, a du sens dans les industries où des visuels accrocheurs comptent le plus, comme le branding alimentaire, les boissons et le sport, où des couleurs audacieuses peuvent stimuler la reconnaissance et le rappel. La clé est d’aligner les choix de design avec la stratégie.
4. Adoptez-les pleinement
Le principal piège du design axé sur les tendances est qu’il peut rapidement devenir générique. Dès qu’une tendance se propage sur les mood boards TikTok et les études de cas de branding, elle commence à devenir dépassée. La meilleure façon de faire fonctionner les tendances pour vous est de les faire infuser de votre propre perspective.
Quelles références personnelles, idées ou influences pouvez-vous apporter à une tendance ? Comment pouvez-vous la subvertir ? L’objectif n’est jamais de suivre les tendances pour le simple plaisir de le faire, c’est de les utiliser comme matière première pour créer quelque chose de nouveau.
FAQ sur les tendances graphiques
Quelles sont les tendances graphiques actuelles ?
Le gribouillis, le scrapbooking structuré, le minimalisme maximal, l’hypercouleur et l’historicisme étrange sont tous des styles de design numérique en vogue en 2025.
Quels designs attirent la génération Z ?
La génération Z est attirée par l’esthétique du gribouillis car elle reflète une impulsion de design plus large : alors que la technologie rend plus facile que jamais d’obtenir des résultats parfaits, certains designers graphiques choisissent délibérément de créer des œuvres qui semblent négligées pour défier les idées traditionnelles et embrasser les gestes numériques bruts que les outils d’IA peinent à reproduire. Cette rébellion contre l’automatisation et le sur-design canalise l’esthétique décontractée et à la va-vite qui existe déjà dans les espaces en ligne de la génération Z, que ce soit dans les noms de musiciens en minuscules, les TikTok aux légendes hâtives ou les « deep fried memes » de faible qualité.
Comment intégrer les tendances graphiques dans les visuels de ma marque ?
Rappelez-vous que les tendances sont des ingrédients dans votre processus créatif plus large. Un grand design émerge au carrefour de plusieurs influences. Si quelque chose est directement identifié comme en tendance, cela n’aura pas l’air authentique et rafraîchissant. Au lieu de copier les tendances telles quelles, mélangez-les avec des références inattendues et restez fidèle à l’identité de votre marque.





